Location Citroën Méhari de 1975, véhicule vintage
Le Citroën Méhari, produit entre 1968 et 1987, incarne une époque où l’innovation et la simplicité se mêlaient pour créer des véhicules polyvalents. Conçu sur la base de la 2CV, ce modèle se distingue par sa carrosserie en plastique et son aptitude à affronter les terrains difficiles. Son nom, inspiré du dromadaire rapide, reflète sa vocation à combiner agilité et robustesse.
Une évolution de la 2CV
Basé sur la plateforme de la 2CV, le Méhari a hérité de son moteur 2 cylindres de 602 cm³, mais avec des adaptations pour les conditions extrêmes. La carrosserie en plastique, légère et résistante à la corrosion, en faisait un choix idéal pour les activités de loisirs ou les interventions en milieu hostile. Produit pendant près de 20 ans, il a marqué l’histoire de Citroën en tant que véhicule utilitaire et récréatif.
Un design révolutionnaire
Son design minimaliste, avec des portes amovibles et un toit ouvrant, offrait une modularité rare pour l’époque. Le Méhari pesait seulement 600 kg, ce qui en faisait un compagnon idéal pour les randonnées ou les travaux agricoles. Son succès s’explique par sa simplicité mécanique, héritée de la 2CV, et son coût de maintenance réduit.
Caractéristiques techniques du modèle 1975
Le Méhari de 1975 incarne l’esprit des années 1970, avec des caractéristiques techniques qui en font un véhicule unique. Son moteur, bien que modeste, garantissait une fiabilité à toute épreuve.
Moteur et performances
Le modèle 1975 équipait le moteur 2 cylindres à air de la 2CV, développant 29 chevaux. Bien que modestes, ces performances permettaient une vitesse de pointe de 105 km/h. L’alimentation en carburant était simple, mais les propriétaires actuels doivent faire attention à l’utilisation d’essence E10, qui peut endommager les joints en caoutchouc et les réservoirs en plastique. La Fédération néerlandaise des voitures classiques (Fehac) déconseille formellement cette essence pour les modèles anciens.
Châssis et transmission
Le châssis, inspiré de la 2CV, utilisait une suspension hydraulique à l’avant et des ressorts à lames à l’arrière. La transmission intégrale, bien que non disponible en série, était parfois ajoutée par les propriétaires pour améliorer les capacités tout-terrain. La boîte de vitesses à 4 rapports, manuelle, restait simple et fiable.
Le Méhari aujourd’hui : entretien et collection
Aujourd’hui, le Méhari est devenu un objet de collection recherché. Son entretien exige une attention particulière, notamment pour les pièces en plastique et les systèmes mécaniques.
Défis de l’entretien
Les propriétaires doivent surveiller l’état des joints en caoutchouc, sensibles à l’essence E10. Les réservoirs en plastique peuvent également se dégrader avec le temps. Anglo Parts, un spécialiste des pièces détachées pour voitures britanniques, propose des conseils pour éviter ces problèmes, notamment en utilisant des additifs adaptés. Les moteurs, bien que robustes, nécessitent un entretien régulier pour éviter l’usure des pistons et des segments.
Une pièce maîtresse des collections
Le Méhari 1975 est particulièrement prisé pour son esthétique rétro et sa rareté. Les exemplaires en bon état peuvent atteindre des prix élevés lors des ventes aux enchères. Les événements comme la « British Car Day » rassemblent régulièrement des passionnés pour célébrer ces modèles emblématiques.
Marché et événements dédiés
Le marché du Méhari reste dynamique, avec des plateformes spécialisées et des événements qui cimentent la communauté des collectionneurs.
Prix et disponibilité
Les prix varient selon l’état du véhicule. Un Méhari 1975 en bon état, avec des pièces d’origine, peut dépasser 20 000 €. Les plateformes comme BE FORWARD proposent des véhicules certifiés, mais le Méhari reste moins présent que d’autres modèles classiques. Les pièces détachées sont souvent disponibles chez des fournisseurs spécialisés, mais leur rareté peut augmenter les coûts.
Événements spécialisés
Les événements dédiés aux voitures classiques, comme la « British Car Day », permettent aux propriétaires de mettre en valeur leurs Méhari. Ces rassemblements favorisent les échanges entre passionnés et les ventes de pièces rares. Les photographes, comme ceux utilisant la Panasonic Lumix DMC-FZ1000, capturent souvent ces modèles avec des techniques adaptées aux conditions de lumière variées.
Perspectives futures et héritage
Le Méhari reste un symbole de l’innovation Citroën, mais son avenir dépend de la capacité des collectionneurs à le préserver.
Un modèle emblématique de Citroën
Le Méhari incarne l’esprit d’avant-garde de Citroën, qui a révolutionné l’industrie automobile avec des modèles comme la DS ou la 2CV. Son héritage se voit dans les véhicules modernes, où la simplicité et la polyvalence restent des critères clés. Les collectionneurs perpétuent cet héritage en préservant ces modèles historiques.
Adaptation aux normes modernes
L’utilisation de l’essence E10 représente un défi majeur pour les Méhari. Les propriétaires doivent opter pour des carburants sans additifs ou utiliser des réservoirs en métal. Les réseaux de collectionneurs partagent souvent des solutions pour contourner ces problèmes, comme l’ajout de filtres spéciaux ou l’utilisation d’additifs protecteurs.
Le Citroën Méhari 1975 reste un joyau de l’automobile vintage, alliant simplicité et innovation. Son entretien exige de la rigueur, mais sa valeur historique et esthétique en fait un objet de désir pour les collectionneurs. Les événements dédiés et les réseaux spécialisés assurent sa préservation, tandis que les défis techniques poussent les passionnés à innover pour le conserver. Ce modèle, bien que produit il y a plus de 40 ans, continue de captiver par son esprit de liberté et d’aventure.
